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Dépendance et drogue

Les amphétamines (speeds)

Amphétamines
Les amphétamines sont des stimulants qui se présentent sous forme de comprimés ou de poudre. Très souvent mélangées avec d’autres produits, elles peuvent être administrées par voie orale, prisées ou même fumés.

Sevrage
L’arrêt d’une consommation prolongée de stimulants de type amphétamine peut entrainer plusieurs symptômes : troubles du sommeil, état dépressif accompagné d’idées suicidaires, crispation de la mâchoire, spasmes musculaires, anxiété, angoisse, agitation, sensation d’épuisement, désir obsédant de consommer, nausée, irritabilité. Il n’existe pas de traitement pharmacologique reconnu pour la désintoxication. Le sevrage comporte plusieurs phases, la période la plus difficile se situant entre le premier et le troisième jour suivant l’arrêt de la consommation. On rapporte qu’une période d’abstinence de six à huit semaines atténue les symptômes associés au sevrage, mais ceux-ci peuvent persister jusqu’à neuf mois.

Références : HOULE M., LECOURS M. (2006) LES AMPHÉTAMINES un bilan des informations disponibles à l’intention des intervenants. Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec, Domrémy Mauricie/Centre-du-Québec

  • Comité permanent de lutte à la toxicomanie. Drogues : Savoir plus, risquer moins. Stanké, 2003.

 

Dépendance

Selon le DSM-5 (Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorders) pour dire d’une personne qu’elle est dépendante à une substance, on se base sur des manifestations. On peut donc considérer une personne dépendante à une substance lorsqu’il y a présence d’au moins 2 de ces manifestations (voir plus bas) sur une période de 12 mois selon le DSM-5. L’idéal est d’avoir une évaluation dans un endroit reconnu en ce sens (par exemple, centre de réadaptation en dépendances).

  • Utilisation répétée d’une substance qui conduit à l’incapacité de remplir ces obligations majeures (travail, école etc.).
  • Utilisation répétée dans une situation où cela peut être physiquement dangereux ex. : en conduisant un véhicule.
  • Utilisation de la substance malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux qui durent depuis un certains temps ou qui reviennent souvent.
  • Lorsque le corps développe une tolérance (la personne doit augmenter la dose pour obtenir le même effet)
  • Lorsque la personne ressent des effets de sevrage quand elle cesse de consommer (sueur, tremblements, etc.)
  • Lorsque la personne consomme une quantité plus importante qu’avant ou qu’elle en consomme sur une plus longue période.
  • Lorsque la personne a un désir qui persiste ou fait des efforts et qu’elle n’arrive pas à maintenir pour contrôler sa consommation.
  • Quand il y a beaucoup de temps dédié à la consommation (trouver l’argent, acheter la drogue, consommer etc.)
  • Les activités sociales, professionnelles, ainsi que les loisirs sont abandonnés ou ont diminué de beaucoup.
  • La personne consomme même si elle sait qu’elle a un problème psychologique ou physique causé par la substance.
  • Quand le désir et l’envie de consommer une substance est fort.

 

Selon le nombre de manifestations présentes, la personne peut avoir une dépendance modérée ou sévère avec une dépendance physique ou psychologique.

Références : American psychiatric association. Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorders : DSM-5

ITSS

L’hépatite C (VHC)

VHC signifie virus de l’hépatite C (hépatite signifie inflammation du foie).

Comment contracte-t-on l’hépatite C ?
Seulement par un contact avec du sang infecté

  • Environ 60 personnes sur 100 se sont infectées avec des seringues souillées.
  • Environ 10 personnes sur 100 ont été infectées par des transfusions sanguines.
  • Les autres facteurs de risque sont : le partage de matériel de consommation de drogue, ex. : Les pailles pour sniffer, les pipes à crack.
  • Les relations sexuelles non protégées (présence de sang).
  • Le tatouage, le piercing
  • La transmission de la mère à l’enfant (environ 5%)
 

 

Quelles sont les conséquences de l’hépatite C ?
L’hépatite C peut entraîner une cirrhose du foie, un cancer du foie ou une insuffisance hépatique.

Il n’existe aucun vaccin actuellement, la seule façon de prévenir la maladie consiste à éviter le virus.

Est-ce que l’hépatite C peut se guérir ?
Des traitements sont disponibles, 3 personnes sur 4 qui font un traitement contre l’hépatite C n’auront plus de virus dans le sang 6 mois après la fin de leur traitement.

Statistiques :
Au Québec, 50 000 personnes seraient infectées.
Environ 1 personne sur 4 se débarrassera du virus par elle-même.

Référence : CAPAHC, Centre Associatif Polyvalent d’Aide Hépatite C, L’hépatite C ce qu’il faut savoir

http://www.capahc.com/

VIH/Sida

Qu’est-ce que le VIH ?
« VIH » est l’abréviation de : virus de l’immunodéficience humaine. Le VIH est un virus qui affaiblit votre système immunitaire. Le rôle de ce dernier consiste à vous défendre contre les maladies et les infections, mais le VIH peut déjouer votre système immunitaire et s’en prendre à votre organisme depuis l’intérieur.

Qu’est-ce que le sida ?
« Sida » est l’abréviation de : syndrôme d’immunodéficience acquise. Si le VIH n’est pas traité avec des médicaments appropriés, votre système immunitaire finira sûrement par s’affaiblir au fil du temps. Vous risquez d’attraper d’autres infections et de tomber malade. C’est ce qu’on appelle : avoir le sida.

Comment contracte-t-on le VIH ?
Lorsqu’une quantité suffisante de virus provenant d’une personne séropositive pénètre dans le corps d’une personne séronégative. Il existe cinq liquides corporels qui contiennent assez de virus pour contaminer quelqu’un : le sang, le sperme (y compris le liquide pré-éjaculatoire), les sécrétions vaginales et anales et le lait maternel. L’infection peut avoir lieu durant un acte sexuel, un accouchement ou lorsqu’il y a échange de seringues infectées. Les muqueuses tels le vagin, le rectum et l’urètre constituent une porte d’entrée privilégiée pour le virus et ce, même si les tissus sont sains.

Traitement ?
Pour prendre de bonnes décisions par rapport au traitement, vous devez peser les avantages et les inconvénients possibles. Ces derniers comprennent notamment :

  • les effets secondaires et les toxicités, à court et à long terme
  • les problèmes associés à l’observance thérapeutique (aptitude à suivre fidèlement le traitement, sans manquer de doses.)/li>
 

 

Référence : CATIE (2009), Vous et votre santé, un guide à l’intention des personnes vivant avec le VIH, catie

 

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